Geste et rééducation suite à une entorse du genou

Le geste, élément clé de la rééducation suite à une entorse du genou

Octobre, les premières courses approchant à grand pas, les entraînements techniques sur les skis deviennent de plus en plus importants permettant aux skieurs d’affiner leur gestuelle. Retour sur un cas clinique. Un skieur se blesse au genou droit en chutant lors des entrainements à ski. Il présente une entorse du ligament latéral interne droit (LLI) sans signe de rupture, associée à un pincement du ménisque externe. Cette blessure l’oblige à stopper toute activité physique. Il suit une rééducation en kinésithérapie afin de retrouver une articulation mobile, non douloureuse, et un système ligamentaire sain pour reprendre le plus rapidement possible ses entraînements.

Reprendre le contrôle

Après quinze jours, il boite encore en marchant et ressent à chaque pas une douleur à la face interne du genou. Il perd peu à peu confiance dans la qualité de maintien de sa jambe droite, limite les appuis pied droit, et développe une gestuelle asymétrique. Son mental est critique car il ne voit pas la sortie du tunnel alors que le temps passe et que les autres s’entraînent. Il se trouve comme la plupart des sportifs à ce stade de la blessure dans un no mans land où la rééducation, l’entraîneur et le préparateur physique ne lui proposent pas d’alternative. Il reçoit toujours le programme de musculation que transmet le préparateur physique au groupe, mais ne peut plus s’entraîner et passe son temps entre le cabinet de kinésithérapie et son domicile. En plus de l’asymétrie qu’il développe, l’impact sur sa musculature est conséquent puisqu’il lui manque déjà deux semaines d’entraînement physique et technique malgré les séances de Compex.

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Exercices de rééducation EAD pour le pied utilisés en Kinésithérapie

La rééducation fonctionnelle suite à une entorse, le traitement de l’instabilité chronique de la cheville (ICC – voir e-learning), un pied plat pronateur,… ou encore la prévention des entorses passent par l’équilibration et le renforcement du pied, sa capacité à se gainer mais également sa souplesse. Retrouvez les différents exercices sous forme de tutoriel sur la Playlist Youtube de Corriger le pied sans semelle, nouvelle édition (2019). Inscrivez-vous à la newsletter (en bas de page).

Exercice d’assouplissement du pied en appui  »Exercice de Samba »
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Corriger un pied pronateur – Nouvel enchaînement d’exercices en ligne

Retrouvez en ligne un nouvel enchaînement d’exercices pour apprendre à maintenir un double gainage du pied (sous-talienne, IAT (Interligne Articulaire de Torsion) depuis une position assise jusque dans la marche sur place tout en équilibrant la statique et la dynamique de celui-ci.

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Diminuer le risque d’entorse consécutif à la pratique du ski alpin

Par Frédéric Brigaud
| L’ENTRAINEUR DE SKI ALPIN” – N° 81 | Mars 2012 |
 Nous devrions considérer la chaussure de ski comme une orthèse

Je souhaiterais mettre en avant les conséquences biomécaniques du port de la chaussure de ski sur la stabilité de la cheville. Vous n’êtes pas sans savoir que la pratique du ski alpin nécessite de bloquer le pied, la cheville et la partie inférieure de la jambe dans une chaussure rigide. Les seuls mouvements possibles mais limités au sein de cette chaussure lorsque celle-ci est serrée sont de légers mouvements de flexion/extension de la cheville. Les mouvements d’inversion et d’éversion permettant d’orienter la face plantaire du pied vers l’intérieur ou l’extérieur sont impossibles, bloqués par la chaussure. Cette perte de mobilité a des répercussions sur le système musculaire stabilisant ce secteur et, comme nous allons l’expliquer, favorise l’apparition d’entorse. Rappels anatomiques et biomécaniques de l’articulation de la cheville et de l’articulation sous-talienne. La cheville est composée de trois pièces osseuses; le tibia, la fibula (péroné) et le talus (astragale). Le tibia et la fibula forment une mortaise englobant le talus qui représente un tenon. Cette articulation possède un seul axe de mobilité permettant des mouvements dit de flexion/extension de la cheville. L’articulation sous-jacente, nommée sous-talienne (ou sous-talienne), permet d’incliner latéralement le talon et participe au mouvement d’inversion et d’éversion du pied.

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