Par Frédéric Brigaud.
La course pour beaucoup de personnes se résume à prendre ses baskets et à suivre un plan d’entraînement. Au fil des mois et des années le niveau progresse, la durée et les distances s’allongent et l’entraînement s’intensifie. Jusqu’au moment où le surentraînement, ou encore des parcours plus exigeants physiquement, combinés à des défauts techniques ou de posture qui s’exacerbent avec la fatigue ou l’augmentation des contraintes, font apparaître des pathologies au sein de l’architecture pouvant aller de la simple tendinopathie à la fracture de fatigue en passant par les périostites.
La course à pied sur route est le sport par excellence qui requière le moins de technicité pour être pratiqué. De fait, la marge d’erreur et d’approximation permise dans la construction du geste est très grande. Elle permet ainsi de courir « n’importe comment » tout en donnant l’impression de performer, d’autant que le corps est à même de compenser ou pallier, dans une certaine mesure, de nombreux défauts. Cependant, comme nous l’évoquions précédemment, il suffit que les contraintes augmentent pour que les défauts s’exacerbent, surchargent davantage certains secteurs et déclenchent l’apparition d’une pathologie.
Rencontre avec Siham et son époux Omar au cœur de Casablanca, tous deux marathoniens amateurs, quelques jours après le marathon de Frankfort.

