Courir dans le sable – Entretien Magazine Tonic

Magazine Tonic – Juillet/Août 2017
Entretien réalisé par Georgia Diaz

Run on the beach

Pieds nus ou en baskets ? Sur sable dur ou sable mou ? À faible ou vive allure ? Comment et en quoi courir sur la plage peut-il être bénéfique ?

À la plage, il y a deux sortes de sable : le sable mou et le sable dur (celui du bord de l’eau). Selon que vous courez sur l’un ou sur l’autre, le travail musculaire est différent. Pour effectuer un travail de préparation physique général, sans autre objectif que celui de renforcer son organisme, mieux vaut privilégier la course « pieds nus sur sable dur, à faible allure, 6 ou 7 km/h, mais avec une cadence élevée ». Pieds nus, la surface étant souple, pour travailler sur la qualité de ses prises d’appui, « par l’avant-pied », et ainsi renforcer les mollets. Mais aussi « mobiliser l’ensemble des pièces osseuses qui composent l’architecture du pied et ainsi l’assouplir, renforcer les muscles intrinsèques, améliorer sa stabilité […] et développer une course autocentrée, en pleine conscience » …