Réveiller et exploiter pleinement les ressources biomécaniques qui sont en nous. Retrouver une dynamique corporelle plus proche de son meilleur potentiel.
J’ai débuté cette réflexion à la fin des années 90 pour répondre aux dysfonctions de l’appareil locomoteur chez le sportif de haut niveau qui apparaissaient sans notion de choc direct et que l’arsenal thérapeutique ostéopathique ne parvenait pas à résoudre durablement. Des dysfonctions pouvant être à l’origine d’un syndrome fémoro-patélaire, d’une atteinte méniscale ou ligamentaire par exemple, ou encore d’instabilités articulaires. Des dysfonctions qui se sont révélées provenir de défauts techniques et posturaux au sein de la gestuelle. Je ne parle pas ici des défauts techniques que relèvent et corrigent l’entraîneur spécialisé mais des défauts d’organisation du corps, c’est à dire dans le positionnement des articulations (les unes par rapport aux autres) et dans leur maintien. Des défauts qui n’empêchent pas le déroulement du geste mais qui modifient la répartition de la pression à l’intérieur des articulations, la tension au niveau du système péri-articulaire et le positionnement des surfaces articulaires qui composent ces articulations. De plus, ces défauts posturo-dynamiques altèrent globalement la circulation des contraintes dans le corps, qu’il soit statique ou en mouvement, et génèrent des zones d’hypertension et d’hyperpression, affectant par ailleurs l’efficacité du geste technique sportif.
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