Entrainement et référentiels posturaux

| L’entraineur ski alpin n°80
| Décembre 2011

Extrait « …Nous n’avons pas conscience du niveau  »d’usure » de nos articulations et de la vitesse à laquelle on les altère. Ce n’est qu’à partir d’un certain degré d’altération que l’information devient consciente, vous signalant que l’utilisation de l’articulation concernée doit être limitée. Seulement à partir de ce moment là, l’atteinte structurelle est irrémédiable. En l’état actuel de la médecine il n’y a pas de retour en arrière possible et elle propose seulement des palliatifs allant de l’injection de gel à la pose de prothèse. Comme je le dis souvent la douleur est un référentiel en retard sur l’état réel du corps, une alarme tardive d’où l’importance de transmettre au sportif des observables lui permettant une meilleure utilisation de son corps dans la pratique sportive. D’autre part lorsque les symptômes apparaissent à distance de l’activité 1, 2, 3, 5 ou 10 ans après il devient difficile de faire le lien entre les douleurs présentes et l’activité passée. D’où le risque de redondance des entraînements s’il n’y a pas de réflexion faisant le lien entre la pathologie et les entraînements subit, les entraîneurs reproduisant stricto sensu ce qu’ils ont vécu…

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Est-ce que je dois modifier ma foulée quand je cours sur des terrains glissants ou boueux ?

Par Frédéric Brigaud.
Runner’s World
Nov-Dec 2011

Un terrain glissant ou boueux diminue fortement l’adhérence, élément pourtant essentiel dans la course à pied tout au long de la phase d’appui. Cela nécessite naturellement de modifier votre foulée ainsi que votre prise d’appui afin de ne pas perdre l’équilibre voire chuter. Lorsqu’en hiver vous marchez sur la glace spontanément vous diminuez la longueur de vos pas et augmentez leur fréquence ; il vous faudra faire de même lorsque vous courrez sur des terrains glissants sans omettre de décoller légèrement le talon lors de la prise d’appui si vous ne voulez pas vous retrouver sur les fesses. Vous éviterez également toutes accélérations ou décélérations brutales qui, à coup sûr vous feront chuter. Donc sachez garder vos distances, anticiper les obstacles et les virages qui nécessitent de ralentir… D’autant que ce type de surface peut devenir rapidement très énergivore (consommatrice d’énergie) car chaque fois que vous perdez l’adhérence, à l’image d’un pneu qui patine, en plus de vous déséquilibrer et de rompre brutalement le rythme de votre foulée, vous dispersez inutilement une énergie qui vous est nécessaire pour avancer. C’est pourquoi dans ce type de situation mieux vaut être raisonnable et rester concentré sur le geste mis en place plutôt que de foncer tête baissée et se fatiguer inutilement.

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Prévention des ruptures du ligament croisé et des entorses du genou

Par Fred Brigaud
L’ENTRAINEUR DU SKI ALPIN N° 78 | Juillet 2011 |

Prévention des ruptures du ligament croisé et des entorses du genou, limiter l’apparition du phénomène de torsion du genou.
La rupture du ligament croisé et les entorses du genou sont des traumatismes fréquents dans la pratique du ski alpin de compétition. Les chirurgiens et autres biomécaniciens ont su mettre en évidence les mécanismes pouvant entraîner une rupture du ligament croisé antérieur. Le plus courant est sans doute la flexion/torsion du genou. Il faut considérer cela comme un mouvement et non une posture, le genou est entraîné à l’intérieur d’un axe formé par la hanche et la cheville associé à une torsion de celui-ci, c’est-à-dire que le fémur tourne dans un sens pendant que le tibia tourne dans l’autre.

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Le management médico-sportif

Par Frédéric Brigaud.

Janvier 2011 
ks le mag n°8

Un sportif de haut niveau vient vous consulter au cours de sa saison suite à une entorse du ligament latéral interne du genou gauche, pourquoi vous ? Parce que vous avez bonne presse. Il se place sur la table et attend que vous réalisiez un miracle car il a une compétition importante dans une semaine et son entraîneur souhaite qu’il soit présent… Vous avez 40 minutes devant vous. Il est sportif de haut niveau depuis 15 ans et s’entraine 20 heures par semaine sans compter les compétitions. Sa vie c’est le sport, le sport et le sport… Vous regardez son genou, visualisez son ligament latéral interne et passez en revu l’arsenal thérapeutique à votre disposition afin de choisir le protocole le mieux adapté à la situation. Au bout de 40 minutes vous avez terminé votre séance plutôt satisfait du résultat et il s’en va. Il ne sait pas précisément ce que vous lui avez fait, a plus ou moins bien interprété ce qu’il ne doit pas faire et le temps que cela prendra… De votre côté vous ne savez pas s’il va suivre vos conseils, ne sachant pas précisément son niveau de connaissance de ce type de pathologie et de ce que cela implique. Vous ne savez pas non plus ce que l’entraîneur va lui demander, comment il compose ses entraînements, quels exercices il va mettre en place… Par contre ce dont vous êtes certain c’est que s’il ne guérit pas rapidement il va vous téléphoner.

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